En haut de la plus haute tour de la citadelle la plus élevée de la société post-moderne. Autant dire, un nuage au milieu de plouc-land. Voilà comment décrire le Ciel. Un établissement aux lignes claires, épurées, propre et dont le personnel est aux petits soins sans être envahissant. Le rempart de la civilisation pour certains. Un lieu inaccessible pour la plupart des autres, et les plus audacieux n'y vont que pour en être chassés pour les fréquentes soirées de l'aristocratie d'Amérika.
Matt Schmidt avait quitté ses bureaux de l'OEil Public situés quelques étages plus bas au sein de la Watchtower, pour se rendre à ce qui était devenu au gré de son emploi du temps, une corvée. Il détestait ne pas pouvoir choisir l'heure et la date de ces rassemblements à vingt couverts. Evidemment, il y avait sa place d'office, mais il lui arrivait de faire un heureux et décommandant. Il portait un costume brun, avec une chemise couleur kraft et une cravate cramoisie. Ses tatouages étaient intacts, mais comme cela lui arrivait parfois, il portait une perruque brune pour atténuer son côté voyant ; il avait le même crâne rouge vif que son président de père, et la confusion comme sa propre notoriété lui étaient souvent désagréables.
Entrant par les lourdes portes battantes du lounge restaurant, il eut un sourire amusé en remarquant qu'il y avait exceptionnellement des danseuses. Du temps de Worthington, c'était généralement le cas lorsque celui-ci voulait une faveur, ou qu'un des convives avait un intérêt physique pour l'une d'entre elles. La plupart du temps à l'époque, plus de la moitié des hôtes finissaient dans une alcôve avec lesdites demoiselles. Schmidt s'avança vers sa place sans quitter des yeux le spectacle, et vint accidentellement percuter une chaise qui n'était pas la sienne.
Matt Schmidt avait quitté ses bureaux de l'OEil Public situés quelques étages plus bas au sein de la Watchtower, pour se rendre à ce qui était devenu au gré de son emploi du temps, une corvée. Il détestait ne pas pouvoir choisir l'heure et la date de ces rassemblements à vingt couverts. Evidemment, il y avait sa place d'office, mais il lui arrivait de faire un heureux et décommandant. Il portait un costume brun, avec une chemise couleur kraft et une cravate cramoisie. Ses tatouages étaient intacts, mais comme cela lui arrivait parfois, il portait une perruque brune pour atténuer son côté voyant ; il avait le même crâne rouge vif que son président de père, et la confusion comme sa propre notoriété lui étaient souvent désagréables.
Entrant par les lourdes portes battantes du lounge restaurant, il eut un sourire amusé en remarquant qu'il y avait exceptionnellement des danseuses. Du temps de Worthington, c'était généralement le cas lorsque celui-ci voulait une faveur, ou qu'un des convives avait un intérêt physique pour l'une d'entre elles. La plupart du temps à l'époque, plus de la moitié des hôtes finissaient dans une alcôve avec lesdites demoiselles. Schmidt s'avança vers sa place sans quitter des yeux le spectacle, et vint accidentellement percuter une chaise qui n'était pas la sienne.