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Danseuses au programme [libre aristo + personnel occasionnel]

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Matthaüs Schmidt

Matthaüs Schmidt

En haut de la plus haute tour de la citadelle la plus élevée de la société post-moderne. Autant dire, un nuage au milieu de plouc-land. Voilà comment décrire le Ciel. Un établissement aux lignes claires, épurées, propre et dont le personnel est aux petits soins sans être envahissant. Le rempart de la civilisation pour certains. Un lieu inaccessible pour la plupart des autres, et les plus audacieux n'y vont que pour en être chassés pour les fréquentes soirées de l'aristocratie d'Amérika.

Matt Schmidt avait quitté ses bureaux de l'OEil Public situés quelques étages plus bas au sein de la Watchtower, pour se rendre à ce qui était devenu au gré de son emploi du temps, une corvée. Il détestait ne pas pouvoir choisir l'heure et la date de ces rassemblements à vingt couverts. Evidemment, il y avait sa place d'office, mais il lui arrivait de faire un heureux et décommandant. Il portait un costume brun, avec une chemise couleur kraft et une cravate cramoisie. Ses tatouages étaient intacts, mais comme cela lui arrivait parfois, il portait une perruque brune pour atténuer son côté voyant ; il avait le même crâne rouge vif que son président de père, et la confusion comme sa propre notoriété lui étaient souvent désagréables.

Entrant par les lourdes portes battantes du lounge restaurant, il eut un sourire amusé en remarquant qu'il y avait exceptionnellement des danseuses. Du temps de Worthington, c'était généralement le cas lorsque celui-ci voulait une faveur, ou qu'un des convives avait un intérêt physique pour l'une d'entre elles. La plupart du temps à l'époque, plus de la moitié des hôtes finissaient dans une alcôve avec lesdites demoiselles. Schmidt s'avança vers sa place sans quitter des yeux le spectacle, et vint accidentellement percuter une chaise qui n'était pas la sienne.

Hugo Zemo

Hugo Zemo

"Tes yeux te jouent des tours, Matthäus ?"

Hugo tourna sa tête masquée vers son "camarade". Assis depuis quelques minutes déjà, il avait appelé Alkhema, la directrice en second de l'ARMOR. L'ancienne femme d'Ultron, évidemment aussi robotisée et folle que lui, tenait le fort en son absence. S'il lui faisait confiance quand il était là, il ne pouvait s'empêcher de se méfier d'elle dès qu'il quittait leur base, qui ressemblait beaucoup à un havre de paix pour lui.

"Je te laisse, Alkhema. Contacte-moi dans deux heures pour le briefing."

Compris.

Danseuses au programme [libre aristo + personnel occasionnel] 440px-Alkhema

Le Chevalier Zemo, comme il voulait qu'on l'appelle, éteignit son petit joujou lui ayant permis de voir son adjointe avant de se tourner à nouveau vers l'Héritier. Il savait que ce dernier n'aurait pas apprécié qu'il parle à la robote avant de s'intéresser à lui, mais cela avait été fait à dessein. Hugo n'aimait pas Matt, en fait ; il le trouvait inutilement violent et inutilement sadique. Il était conscient qu'il fallait se salir les mains pour demeurer à leurs places, mais sa mère lui avait inculqué une certaine mesure (pour ne pas dire justice) dans ses actes. S'il cachait donc ses difficultés à faire trop souffrir et à faire durer l'agonie de ses victimes, il n'avait aucun mal à se montrer quelque peu opposé à l'Héritier.
Certes, il savait très bien que Matt lui en tiendrait rigueur et que le Président aurait encore des griefs contre lui, mais il s'en fichait. Il était un Zemo, un seigneur. Si le Président avait le pouvoir actuellement, il ne fallait pas qu'il oublie que tous les dictateurs tombaient un jour ; les seigneurs, comme les Zemo, régnant depuis tant de générations, seraient toujours là pour ramasser les miettes à la fin.

Néanmoins, Hugo savait aussi faire preuve de diplomatie et se leva donc pour serrer la main avec respect à Matt. Habillé comme à son habitude d'un pantalon ample d'aviateur sombre et d'un blouson d'aviateur classique, il portait en plus une belle chemise pourpre qui allait de pair avec son masque. Son épée, rare cadeau de son parrain, trônait à son flanc ; ses matières étaient polies et presque douces.

"Comment vas-tu, après tout ce temps ?"

Matt et lui avaient passés plusieurs de leurs années d'apprentissage ensemble ; il n'en gardait aucun bon souvenir, et feindre la camaraderie était assez honteux. Néanmoins, c'était aussi la seule manière pour ne pas trop s'attirer les foudres présidentielles - même si ça lui coûtait.

3Danseuses au programme [libre aristo + personnel occasionnel] Empty The Ballad of Gay Donald Mer 18 Nov - 22:17

Donald Banner

Donald Banner

Donald Banner, propriétaire terrien d'Hulkand." C'est ainsi qu'il s'était présenté dans sa lettre au Président Amérikain pour sa visite diplomatique. Ainsi il était sûr d'être protégé en cas de problème.

Crâne Rouge et ses hommes s'attendaient donc à voir débarquer un gros malabard vert d'une minute à l'autre au Ciel, cette haute tour dans ce que fût la Grosse Pomme qui n'est maintenant plus qu'un trognon. Voilà donc que les meilleurs gardes de Sa Majestueuse Présidence étaient dispersés dans le ciel, à l'affût du moindre mouvement de quelque chose de verdâtre. Ah, si seulement ils savaient...

Oui, si seulement ils savaient que l'homme qui venait d'entrer dans le bar, sans même prêtait attention aux merveilleuses créatures dansantes, qui s'était assis non-loin d'une drôle de dame habillée en blanc et qui depuis le début dévisageait un homme au crâne rouge qui causait avec un type masqué, c'était Hulkling, ils ne seraient pas aussi distraits à chercher quelque chose qui est devant leur nez...

Paul Gordon était un grand blond aux yeux bleus, d'une trentaine d'année il ne pensait qu'au combat et à l'enrichissement grâce au combat, en toute théorie confondue il ne devait pas être là mais ce soir Paul n'était plus le même, ce soir c'était un gay aristocrate venu de l'ouest, qui aimait se distraire avec des choses qui n'étaient pas forcément données à tout le monde et dont la préocupation première était tout sauf le combat puisqu'il s'agissait de l'infiltration...

Su Paul était comme ça ce soir, c'était à cause du jeune Banner, ce dernier venait de quitter Hulkland en laissant son corps d'origine chez lui, oui c'est ça la particularité de notre héros, c'est un clone ectoplasmique de lui-même qui peut subsister en deux esprits différents et donc à prendre possession des esprits faibles. Il avait tellement de contrôle sur cette personne que l'Hulkien avait même pu passer de la tenue de combat puante et pleine de sueur en un smoking blanc, un noeux papillon rouge et une sorte de chapeau melon sans qu'il n'est aucun réflexe mental.

L'homme était là, silencieux à boire une boisson sans alcool pour bien commencer la soirée.

Matthaüs Schmidt

Matthaüs Schmidt

Matt leva la tête et reconnut son ancien camarade, Hugo Zemo. Ou était-ce bien lui ? Il s'était mis à porter ce stupide masque jusque dans les dîners. Cela dit, le fils Zemo n'était pas vraiment un coutumier de ces soirées.

L'héritier replaça la perruque, qui avait glissé sur sa nuque, et abaissa le menton pour regarder le directeur de l'ARMOR dans les yeux, à travers le masque. Mais celui-ci s'était détourné de lui pour parler via un appareil électronique à sa seconde en commande de l'agence de surveillance des événements spatio-temporels. Il dut donc élever la voix pour asseoir sa présence.

"Hugo Zemo. Moi qui croyais que la soirée allait s'annoncer ennuyeuse. Veux-tu bien venir et t'asseoir à ma table ? Nous ferons déplacer cette horrible vieille dame qui se met toujours à côté de moi," ajouta-t-il avec un regard qui voulait paraître complice, et qui était visiblement surtout creux dans une orbite figée, tandis que code:Eyecross voulait surtout tromper l'ennui. Son amitié avec Hugo n'avait jamais été d'une grande sincérité. A peine était-elle renforcée par la logique de caste et la faible affluence de réels pairs sociaux.

"Grands dieux d'Asgard. Mais je vais très bien. Je ne m'ennuie pas, la plupart du temps. Enfin, tu sais ce que c'est, le boulot ! Mais dis-moi, qu'est-ce qui t'amène dans les parages ?"

Et, poussant doucement mais fermement l'épaule de son ami d'enfance, il se dirigea vers la table où était déjà installé une espèce de nouveau riche qu'il n'avait jamais vu ici ; un blondinet du genre armoire à glace, qui se sentait apparemment à son aise et content de lui. Les places n'étaient pas explicitement nominatives, mais la plupart du temps, un majordome venait vous l'indiquer dans le creux de l'oreille. Il était donc impossible de savoir à l'avance qui était cet arriviste des plus aryens, mais néanmoins tout à fait inconnu.

Donald Banner

Donald Banner

Depuis déjà un moment, le Cousin Banner avait repéré l'homme au Crâne Rouge, il ne connaissait pas personellement mais en errant dans la cité à la recherche d'un corps il avait entendu parler d'un homme à l'apparence de squelette et à tête rougeâtre, un noble nazi-communiste-néo-nazi, aujourd'hui président d'Amerika. Pensant le rencontré et s'étant fortement documenter sur l'Âge Héroïque et le Golden Age qui l'avait précédé, il avait choisi le corps de ce qui dans les légendes Thorites contées au peuple est défini comme un aryen. Cet homme qui venait de s'installer à la table de Paul semblait trop jeune pour être le fameux Président, néanmoins c'était peut-être son fils.

Par contre, le deuxième homme, celui avec un masque, ça ne disait rien à Donald, peut-être que c'était aussi un descendant d'une personnalité du Golden Âge ou même de l'Âge Héroïque. En faisant le lien avec Crâne Rouge, Don' aurait pu comprendre qu'il s'agissait du descendant de la tristement célèbre lignée des Zémo mais il ne fit pas le lien car il ne trouvait pas la ressemblance frappante. Alors qu'il sirotait sa canette d'énergie Rapture avec une paille, deux danseuses vinrent se frotter à lui, mais il n'en avait strictement rien à faire et sans pour autant les envoyer balader, lentement il se leva lentement pour aller, par politesse, saluer ce qui semblait être un parent du Président d'Amerika ainsi que son ami.


"Enchanté Herren, je suis D...Paul Gordon, descendant d'une grande famille qui régnait autrefois sur une ville que vous ne connaissez probablement pas. Qu'est-ce qui vous ammène au Ciel ?"

Stephen Strange

Stephen Strange

Le ciel avait toujours besoin de nouveau serveur pour ses soirées gros portefeuilles et grosses bagouzes. La raison en était que ce nouveau ciel d'Amerika aimait bien jeter les petites mains du haut des nuages. Alors avant chaque réception, le chef du personnel, qui n'avait pas encore été jeté par la fenêtre pour des raisons inconnues, non mais sérieux, il fait comment ? Il a des pouvoirs psychiques ? Ou alors il couche ? Mais avec qui ? Sûrement pas la reine sinon il ne passerai pas ses matinées à la recherche de clodos pas trop dégeu pour les laver et les habiller en serveurs et serveuses dociles pour le commun des immortels mais dans une fosse.

Un clodo à la belle moustache fût choisi ce soir pour faire partie du service en salle. Un clodo qui avait besoin de se faire oublier des autorités et de comprendre pourquoi ces mêmes autorités avaient besoin ou envie de le recruter ou de l'éliminer. Et qui mieux qu'un serveur discret peut espionner les conversations des très grands et peut-être s'éclipser un peu pour fouiller, se doutant que les grands ne devrai pas parler d'un petit comme lui. Enfin petit pour eux car il pense valoir bien plus que tout ces arrivistes drogués au pouvoir et à la violence.

Après une petite heure de formation et deux autres pour se laver le corps et les cheveux, se raser, tout en gardant sa belle moustache, se laver les dents, se couper les ongles des mains et des pieds, se coiffer, se parfumer de manière discret de manière à sentir bon sans agresser les narines des invités et enfin s'habiller selon les codes du Ciel, du encore discret pour ne pas agresser les yeux des invités. Le mot d'ordre est de ne pas agresser les invités pour ne pas passer par la fenêtre.

A l'heure du début de la grosse bouffe, les discrets anges se lancèrent dans la mêlée servant les invités avec discrétion et rapidité, faire attendre un invité pourrait faire porter préjudice à l'intégrité physique à cet étage de la tour. Stephen le chirurgien, relégué au rang de simple larbin, s'approcha de la table qui semblait agir comme un répulsif à personne censée. Il y déposa une énorme chope de bière à l'attention d'un des participants et s'éloigna lentement de la table au cas où quelqu'un commanderai un verre.

Hugo Zemo

Hugo Zemo

"Nous deux ? A une table ? Il me semblait que cela avait été interdit depuis l'orgie de nos dix-huit ans."

La voix d'Hugo était calme, détendue et pouvait être interprétée comme une tentative d'humour. Cependant, il ne trouvait rien de drôle à se souvenir des massacres de cette nuit-là, quand même le Président les avait réprimandés pour leurs jeux sexuels et sadiques ; ils avaient été trop loin, tout simplement, et cela avait participé à la rupture entre eux. Matt' n'y avait jamais vraiment songé, il en était certain, mais Zemo avait arrêté alors de vouloir rechercher son aide et son amitié.
Ce jour-là, Hugo s'était un peu plus rapproché de son père. Et avait un peu plus quitter l'univers de sa mère.

"Je suis venu voir la grande ville et parler au Président. Apparemment, certaines choses doivent m'être dites. Je ne suis plus au fait des spécificités politiques, Matthaüs. Peut-être en sais-tu plus ?"

Il était quasiment certain que son "ami" ne voudrait pas lui révéler grand-chose, mais il valait mieux essayer. Il n'était personnellement pas du tout inquiété par ce qui pouvait lui arriver ; il était un Zemo, il pouvait se relever de tout.
Il regarda alors l'étranger qui venait leur parler. Il resta silencieux, comme à son habitude, laissant Matt' gérer cela. Après tout, c'était lui l'héritier ; Hugo n'était là que comme invité et dirigeant annexe. Il n'était pas de la grande ville, et c'était très bien comme ça.

Matthaüs Schmidt

Matthaüs Schmidt

"Très cher ami... Les temps ont changé. Sachez" et il baissa la voix "malgré ce qu'on peut croire, le personnel est choisi parmi des personnes dont l'absence ne serait pas remarqué si il leur arrivait quelque chose. J'avoue que c'est un peu ma faute."

Il fit un clin d'œil à son vieux camarade. S'asseyant tranquillement à la table du grand blond avec une chaussure noire, il leva les yeux au ciel quand celui-ci commença à lui faire de la lèche.

"Non, c'est bon là. Je suis venu pour m'ennuyer certes, mais pas pour qu'on me les brise. Et vu les heures que j'ai perdu à parfaire mon éducation en compagnie de Monsieur ici présent, épargnez-moi les colles géographiques. Je hais les gens qui me sous-estiment, encore plus que ceux qui me pourlèchent les orbites."

Le garçon avait peut-être entendu ce qu'ils s'étaient dit, mais Matt s'en moquait complètement. Il dit lentement, les dents serrées.

"Machin, apportez-moi une biè... Bloody Mary."

Le mec inconnu l'ennuyait déjà, et surtout il n'avait rien à faire ici.

"Et, aujourd'hui, vous régnez sur les places de restau vacantes, c'est cela ? Ah, si Maître Worthington était encore là... Dommage qu'il n'était qu'un rat volant de mutos."

Donald Banner

Donald Banner

*Et mon poing dans ta face il va pas t'ennuyer ?!*pensa Hulkling.

Donald, enfin Paul, était vexé d'être rejeté par l'homme au Crâne Rouge. Ca le faisait ch**r d'essayer de s'allier à lui mais il n'avait pas le choix, les données du Golden Age, de l'Âge Héroïque et de l'Âge Sombre débouchait toutes sur la même conclusion : la famille Schmidt était la famille la plus puissante de tout Amerika depuis un siècle déjà. L'homme jeta saisit sa canette de Rapture et alla la jeter, histoire de se trouver un moyen de se rapprocher de l'homme à tête rouge, la survie d'Hulkland en dépendait peut-être.

Il pourrait user des informations qu'on lui avait remises dans les quartiers pauvres de la ville ou alors pourrait-il juste essayer de se détendre. Mais comment se détendre avec tous ses pseudos-aristocrates hypocrites qui étaient présents ? Il suffisait de faire comme eux, d'être hypocrite, de toute façon c'était ça son travail, être un espion hypocrite qui n'avait jamais la même attitude en fonction du corps dans lequel il se trouvait.

En chemin pour revenir à sa table, l'homme croisa un serveur moustachu, il le regarda en souriant et fit :


"Bonjour, c'est possible d'avoir un autre Rapture s.v.p ?"

Sur ces mots le blond alla s'assoir attendant sa boisson et dévisageant l'homme au crâne rouge. Fallait-il qu'il lui parle de l'émeute thorite qui se préparait et dont on parlait dans les bas quartiers ? Peut-être mais il n'en avait pas envie, il était trop vexé pour dire quoique ce soit, il attendrait qu'on lui parle pour parler.

Hugo Zemo

Hugo Zemo

"Il nous a au moins légué un tel endroit. C'est déjà bien pour un sous-être comme Worthington."

La voix d'Hugo était douce, presque reposante. Il n'usait de la parole que rarement et était ainsi l'antithèse d'un Matt', habitué aux grandes envolées, aux grands éclats et à faire comprendre à tous qui régnait en ces lieux ; il était le fils du Maître et tous devaient s'en rappeler. Lui-même éprouvait une certaine crainte envers ce qu'il pouvait faire, mais avait passé assez de temps avec l'Héritier pour savoir comment l'amadouer et comment s'en sortir lors de telles soirées.

"Et toi, que deviens-tu ? J'ai appris que ton destin semblait te mener vers les hautes sphères, mais comme je te l'ai dis, l'ARMOR est souvent oubliée et souffre d'un manque flagrant d'informations. Nous nous occupons plus de l'ailleurs que de l'intérieur."

...et cela nous occupe déjà beaucoup, pensa Zemo. En tant que directeur de l'organisation, il devait empêcher toute incartade des univers parallèles sur leur Terre, contrôler les passagers y parvenant quand même et leur soutirer armes et informations pour le pouvoir en place. Il appréciait son travail et surtout les longues heures passées à observer le flux des dimensions et du Temps. Le Nexus des Réalités était quelque chose d'envoûtant et d'étrange, une fragmentation qu'il ne comprenait pas mais pour qui il éprouvait une attirance certaine.
Il aimait être en face de ces milliards de possibilités, mais ne prenait que rarement le risque de regarder ce que les autres "lui" faisaient de leur existence. Il préférait demeurer sur son monde et dans son existence, cela semblait le moins difficile et le moins dangereux. Comme le disait le Président, toute incartade était réprimée et il n'osait pas savoir ce que sa mère aurait fait de lui dans un autre monde.

Soudain, sa montre se mit à biper et il soupira. Il ne connaissait que trop bien ce bruit et sa signification.

"M'excuses-tu...?"

Il appuya sur un bouton de sa montre et le cadran se transforma en une image...étrange et dérangeante.

Danseuses au programme [libre aristo + personnel occasionnel] Zombie_Deadpool_coloured_by_Berty_J_A

"Hey, patron ! Comment ça va ? Ca s'passe à la soirée des richards ? Y a d'la bombe ? Y a à boire ? Y a des gens ? Y a..."

"Wilson, aux faits. Qu'y a-t-il ?"

"Intrusion alien, boss ! Un beau 'tit paquet de Vengeuses débarquent d'une autre Terre ! Biens canons, les mignonnes ! J'aurais jamais pensé que l'cul de Cap' America m'f'rait ça ! Mais quand c'est une meuf, ça change tout !"

Comme son père, comme le Président, comme Matt', Hugo n'aimait pas qu'on prononce ce nom...et il en avait informé ses collaborateurs. Il ne pouvait et ne devait perdre la face devant Matt', surtout avec une telle incartade, encore une fois. Il inspira longuement avant de modifier l'image de sa montre et de tomber à nouveau sur l'ancienne femme d'Ultron.

"Procédure classique. Et mets Headpool dans les marais pendant deux jours. Il saura pourquoi."

"Parfait."

Hugo put presque sentir du plaisir sadique dans la voix métallique de sa collaboratrice, mais chassa ces pensées de son esprit. Il se tourna ensuite vers Matt', curieux de sa réaction.

Stephen Strange

Stephen Strange

Machin retourna rapidement au bar aller chercher les commandes du fils du grand patron et de l'inconnu blond étrangement poli. Depuis le début de la soirée, il avait eu beaucoup de surnoms : machin, toi-là, bouge, hey co****rd, oui toi, petit c*l, bidule, oh, ouhinhin (machin en baillant)... mais rien d'aussi poli que s.v.p.

Et tous ce mépris commençait atteindre son sang-froid légendaire, c'était un chirurgien quand même, et commençait à chauffer son orgueil. Mais un de ses nouveaux collègues lui avait appris quoi faire pour se calmer : cracher dans les verres et les plats des richards, ce qu'il fit dans le bloody mary mais pas dans le Rapture.

Machin posa les boissons sur la table des trois en faisant bien attention de ne pas les gêner en croisant leurs regards. Croiser le regard d'une personne comme Matt' n'était pas une bonne idée et il le généralisa à toute les personnes qui lui parlait sans grande crainte. Après avoir fait son office, il repartit le plus vite possible, impassible.

Stephen avait entendu pas mal de chose depuis le début de son service, des informations croustillantes, comme l'histoire du capitaine amérikain que cherchait Kate la folle de Central Park, mais rien qui le concernait ou concernait Soho et la magie.

Matthaüs Schmidt

Matthaüs Schmidt

Matt ne put s'empêcher de nicasser bêtement. On buvait rarement du Rapture au Ciel, cela faisait un peu prolo. Et puis, la plupart du temps les gradés et les aristocrates se couchaient tôt donc évitaient les excitants.

"Rapture ? On prévoit une nuit blanche en perspective ? Un peu de sport peut-être ?"

Un coup d'œil salace volontairement visible ajoutait le geste à la parole. Ce regard rapide et grossier visait les jeunes femmes qui se dandinaient en rythme le long de barres qui descendaient du plafond jusqu'au sol. Puis il revint à Hugo qui avait fini de traiter avec ses subalternes.

"Hum, je vois que tes hommes ont la situation bien en main. Pas de sang sur nos mains pour cette fois, alors."

Une pointe de regret se faisait sentir, alors qu'il savait pertinemment qu'il voyait après le Dr Sinistre, avec qui il allait bien sûr se défouler sur de pauvres habitants.

"Tu vois, la fille, là-bas ? Il paraît que pour quelques crédits, elle fait tout ce que tu lui demandes... Avant même que tu le saches toi-même !"

Donald Banner

Donald Banner

Hulkling remercia le serveur pour le Rapture, d'ailleurs il fut le seul à le faire, il semble que les Hulks étaient plus polis que les habitants de la capitale. C'était ironique d'ailleurs car les Hulks qui semblaient beaucoup civilisés que cet homme au Crâne Rouge - Matt s'il avait bien compris son nom dans la discussion des deux autres - ne pouvaient pas venir dans un état sans y être invité de façon diplomatique alors que lui pouvait se déplacer librement dans tout Amerika. Il n'y avait pas de justice.

Le cousin Banner commençait à s'ennuyer à force de ne parler à personne et de comparer le Crâne Rouge aux Hulks de toute race. Soudain, ce dernier se moqua d'Hulkling parce qu'il avait commandé un Rapture au lieu d'un Bloody Mary comme lui ou une autre boisson alcoolisée. En fait, il y a un ou deux ans, il avait eu une mauvaise expérience avec l'alcool et avait donc décidé d'en boire uniquement à petite dose, chez lui et quand il était sûr de ne rien faire d'autre. Cette moquerie, c'était peut-être l'occasion d'*mm*rd*r Matt.


"Non, je préviens rien du tout, juste que si tout va bien en sortant je repars pour l'ouest."

Paul Gordon avait dit ça pour éviter de provoquer l'héritier mais finalement il ne put s'empêcher de lâcher :

"Et puis, j'ai pas envie de finir la soirée bourré..."

L'homme marqua une pause, buvant une gorgée de Raptuire et avec un sourire narquois reprit :

"...d'ailleurs vu vos exploits dont tout le monde parle dans Amerika, vous feriez mieux d'en faire autant, Herr Schmidt.


Des témoins dans la salle disaient que cet étranger blond que personne ne connaissait venait de signer son arrêt de mort...

Hugo Zemo

Hugo Zemo

Hugo sourit sous son masque. S'il n'appréciait pas Matt' et n'aimait pas ses dérives, il était au moins certain de ne jamais s'ennuyer avec lui. Il posa calmement ses deux mains sur la table et fixa l'énergumène qui venait de défier son "ami", à la fois par l'attitude, la parole et le regard ; cet homme était fou, mais surtout cet homme était déjà à considérer comme mort.

"Je crains que nous ne puissions profiter de la demoiselle comme tu le désirais, Matthaüs. D'ailleurs, depuis quand payes-tu pour avoir ce que tu désires ? Tu n'as pas toujours été aussi soucieux des apparences et de l'économie."

Très calme, détendu, il se leva et commença à remettre ses gants. Sa voix était toujours aussi douce alors qu'il regardait son camarade d'enfance, ne portant apparemment aucune attention à Donald Banner.

"Nous aurons sûrement la possibilité de trouver quelques cousines à elle dans une ou deux autres tavernes de la ville. Même si cela fait longtemps que je ne vis plus ici, j'ai encore quelques adresses en tête - et tu dois en connaître de nouvelles."

Zémo se tourna alors vers Banner et le frappa très violemment au visage, le faisant certainement tomber de sa chaise, à la fois par la force de son coup et par la surprise de son attaque. Il tourna sa tête vers les autres convives, apparemment surpris.

"Continuez de vous amuser ! Si le travail rend libre, la détente renforce la volonté."

Il continuait de sourire sous son masque alors qu'il regardait maintenant à nouveau Matt'.

"Où veux-tu l'emmener ?"

Personne ne réagissait autour d'eux, tout le monde se fichait de ce qui pouvait arriver à l'imbécile ; Amerika était douce pour les forts et cruelle pour les faibles. Il ne pouvait et ne devait y avoir de milieu.

Stephen Strange

Stephen Strange

La seule personne qui avait été gentil avec lui allait être passé à tabac et il s'en fichait un peu. Il n'a pas dû faire que des choses gentilles pour être accepté au Ciel en tant qu'invité et ce n'est pas un merci et un s.v.p. qui allaient suffire à le convaincre de risquer sa vie pour lui... il pourrait toujours le soigner s'il survivait. Il resta en tout cas impassible quand Zemo allongea Hulkling et décida de faire quelque chose quand même... enfin on verra mais pas là et maintenant alors qu'il se trouve dans l'estomac de la bête, prête à le diriger.

Il continua alors son travail, servant boissons et repas, même à la table des trois comparses sans feindre de remarquer ce qu'il venait de se passer mais les gardant du coin de l'œil de telle sorte à pouvoir les suivre quand ils s'éloigneront. Dans un endroit plus calme, il lancera peut-être un sort ou autres pour aider Paul Gordon mais il n'est pas assez fou pour s'en prendre directement aux deux amis d'enfance.

Il n'avait un contrôle totale des arts mystiques mais un petit sort comme avec Ferguson devrait peut-être suffire étant donné le passé des deux enfants de super-vilains, même s'il doutait de l'existence d'un sentiment de culpabilité chez Smith et Zemo.

Matthaüs Schmidt

Matthaüs Schmidt

L'autre se montra un peu bêta, assez naïf, et inhabituellement confiant envers autrui.

"Non, je préviens rien du tout, juste que si tout va bien en sortant je repars pour l'ouest."

Ce Paul manquait de discernement quant à ses choix de potes de bistroquet... Matthäus et Hugo étaient loin d'être les piliers d'établissement classiques. Matt ne put que noter un genre de lapsus :

"Si tout va bien, hein..."

Un rire de gorge s'échappa de ses mâchoires couleur de sang. Ainsi donc, il savait qu'il marchait sur des œufs. Mais cette maladresse.

"Et puis, j'ai pas envie de finir la soirée bourré..."

C'est le moment que choisit Zémo pour se rappeler à ses bons sentiments.

"Je crains que nous ne puissions profiter de la demoiselle comme tu le désirais, Matthaüs. D'ailleurs, depuis quand payes-tu pour avoir ce que tu désires ? Tu n'as pas toujours été aussi soucieux des apparences et de l'économie."

"Crois-moi, vieille branche, un puits à vœux pareil, ça ne se refuse pas."

"Nous aurons sûrement la possibilité de trouver quelques cousines à elle dans une ou deux autres tavernes de la ville. Même si cela fait longtemps que je ne vis plus ici, j'ai encore quelques adresses en tête - et tu dois en connaître de nouvelles."

"...d'ailleurs vu vos exploits dont tout le monde parle dans Amerika, vous feriez mieux d'en faire autant, Herr Schmidt.

Cet impudent qui venait d'un royaume imaginaire venait de franchir la ligne invisible. Ce n'était pas tant de rappeler les exploits barbares du jeune Schmidt, mais principalement de lui donner un conseil, de surcroît un qui ne correspondait en aucune façon à son mode de vie.

"La seule chose à consommer avec modération dans quelques instants sera la bouillie de ta cervelle, balai-brosse."

Il frappa du poing tandis que ces mots franchissaient la barrière de ses dents. Il faisait rarement des éclats au club, les gens savaient généralement se tenir et ignorer les aspects divergents de sa personnalité. Hugo Zémo fit mine d'ordonner le calme dans le restaurant.

"Continuez de vous amuser ! Si le travail rend libre, la détente renforce la volonté."

Le serveur moustachu qui avait été affecté à leur table déposa leurs boissons, écoutant précautionneusement le conseil du Chevalier Zémo. Matt se saisit de son Bloody Mary et l'avala en une gorgée. Voyant son empressement, son camarade sembla pris d'une certaine gaillardise.

"Où veux-tu l'emmener ?"

Les yeux injectés de sang de l'Héritier roulèrent dans leurs orbites creuses.

"Une taverne... Excellente idée."

Il attrappa d'un jet de toile organique la chevelure blonde du demi-sel, et l'empoigna à pleines mains. Les ongles s'enfonçaient dans le cuir chevelu.

"Allons donc au [i]Fenrir du Monde
. Il paraît qu'ils gardent les cuvettes de vomi pour shampouiner les cheveux d'ange comme ce glandu."

Donald Banner

Donald Banner

Paul Gordon ne chercha pas à se débattre, ce qui lui arrivait il l'avait mérité en provoquant le fils du Président. Beaucoup de personnes devaient le prendre pour un fou, ils avaient peut-être en partie raison mais ce n'était pas comme ça que se définissait Hulkling, en effet il se définissait plutôt comme un homme franc ne se cachant pas derrière d'hypocrites manières devant des hommes du calibre de ces deux néo-nazis alcooliques.

L'âme du Cousin Banner aurait pu hurler dans sa douleur que c'était un acte de guerre contre l'Hulkland. Mais à quoi bon ? Qui croirait que le pauvre blond en train de se faire massacrer par l'aristocratie de l'Empire présidentielle était un Hulk ? Même lui aurait du mal à se croire. Si dans son agonie il avait bien tout compris, les deux hommes voulait l'emmener au Fenrir du Monde, l'exact contraire du Ciel apparemment.

Le clone ectoplasmique devait trouver une solution rapide pour s'en sortir s'il ne voulait pas finir noyé dans la gerbe. Avec un peu de chance le serveur à moustache ou quelqu'un de courageux viendrait sauver Paul Gordon...ou pas vu le calme qui régnait dans la salle après que Matthaüs et son compagnon se soient levés. Les deux hommes semblaient être très respectés. Ou plutôt craints que respectés d'ailleurs.

L'homme devait donc être capable de se débrouiller seul. Bah, de toute façon, au prochain coup que lui assénerait l'un des deux gaillards, l'esprit sortirait de Paul et il serait le seul à souffrir. C'était cruel de laisser quelqu'un qui n'avait rien fait payer pour lui, mais d'une part il n'avait pas le choix, c'était ainsi qu'étaient faits ses pouvoirs , et d'autre part un espion ne devait faire preuve d'aucun sentiment que ce soit la rage ou la compassion, par ailleurs la seconde personnalité de Donald l'apprenait à ses dépends.

Danseuses au programme [libre aristo + personnel occasionnel] Steve_10

Au même moment, Dean Earwicker, boxeur de renommé, sortait de l'arène Ultimate avec son énième titre, venant de battre celui qu'on appelait l"e Bourreau de New Babylon". Lui aussi se dirigeait vers le Fenrir des Monde dans le but de fêter sa victoire.

Hugo Zemo

Hugo Zemo

"Je vois."

Hugo savait ce à quoi pensait Matt', et même s'il réprouvait de telles basseries, il devait bien avouer qu'il avait aussi un certain penchant pour la torture et le sordide. Il sortit donc sa lame étincelante et la posa sous le menton de l'inopportun insolent qui avait cru avoir le droit d'aller aussi loin.

"Tu viens avec nous et tu auras droit à une mort moins douloureuse que nous le prévoyons. En tout cas, tu as une chance de te permettre de mourir en gardant tes testicules à leur endroit et non au fond de ta gorge. Sais-tu ce que c'est que de mourir en se demandant si on disparaîtra par étouffement ou par la plaie béante entre tes cuisses ? Je suis persuadé que ça doit être une expérience très riche à vivre, mais personne n'est jamais venu témoigner. Ne me dis pas que tu es prêt à un tel pari stupide."

Il planta sa lame dans le torse de leur future victime, suffisamment pour qu'un filet de sang coule le long de sa poitrine.

"Avance."

Stephen Strange

Stephen Strange

Stephen sentit une perturbation dans la force sans savoir ce qu'il venait de se passer dans la salle de réception. Pour cette raison, il continua à aller et venir dans la salle pour ne pas se faire remarquer avant de disparaître complétement grâce à un sortilège rapide de dissimulation. Le serveur avait disparu et cela ne semblait pas réellement gêné ayant été passablement invisible et insipide tout au long de la soirée.

*Ahah ! J'ai réussi et je ne suis pas devenu un lapin cette fois-ci.*

Il se mit alors à les suivre à bonne distance n'ayant disparu que pour les yeux et pas les quatre autres sens. Il allait peut-être pouvoir le sauver sans mettre sa vie en sanger pour un inconnu.

Matthaüs Schmidt

Matthaüs Schmidt

Matt saisit l'imposante chevelure de l'invité non désiré, tandis que Hugo le menaçait d'une lame insistante. S'il ne se laissait pas guider pour le bout de la mèche, il allait tout simplement se décapiter lui-même au bout du sabre ancestral des Zémo.

"Allez, suis-moi, vaurien."

Sa voix était rauque et dégoûtée par un aryen aussi ridicule. Mais il ne se sentait pas vraiment offensé. Tout juste était-il diverti par cette occasion de fuir l'endroit suintant d'hypocrisie. Ce type lui plaisait bien, il était juste au mauvais endroit au mauvais moment. Il pouvait parler ainsi à Matt l'ivrogne, mais pas à l'héritier des Schmidt. Ils allaient donc changer d'endroit pour voir comment le blondinet réagirait à une bagarre de taverne d'homme à homme.

"Sire Hugo, tu peux nous téléporter là-bas ?"

Il savait bien que le chevalier se ferait un joie de le seconder pour faire sa fête au gros malin. Après tout, le duel courtois est loin des préoccupations de nos deux jeunes hommes. La seule chose qu'ils ont à prouver est la domination pure et simple sur les idiots et les inférieurs ; ce qui, il faut l'admettre, inclue toute personne qui d'ordinaire n'aurait pas été au Ciel. Quant à savoir comment ce crétin y était parvenu, cela restait à découvrir.

"Dis-moi mécréant, tu couches avec le taulier ?"

Donald Banner

Donald Banner

"Tu veux vraiment savoir pourquoi je suis ici Schmidt ? Tu seras surpris."

Hulkling n'avait pas répondu aux viles menaces des vils hommes qui l'emmenaient dans un vil et mystérieux endroit. Il les avait suivi sans broncher pour ne pas finir décapiter par le second de l'homme au crâne rouge. Il voulait que ce corps stupide survive au moins jusqu'à ce qu'il ait avoué les vérités qu'il cachait, pour observer les réactions des tyrans, juste comme ça pour le plaisir. Bon, ce n'était pas vraiment son plan et même s'il savait se montrer insensible, le clone ectoplasmique avait été irrité par les deux fourbes.

"Je suis un Hulk capable de pénétrer dans l'esprit des gens et je me suis infiltré au Ciel pour entrer en contact avec toi."

Banner ne bluffait pas, s'il jouait au poker on pourrait dire qu'il jouait carte sur table mais là il jouait avec sa vie et la liberté de sa nation. Paul Gordon souriait de façon narquoise en fixant l'ivrogne, il se régalait déjà de voir comment il allait réagir à l'annonce de cette nouvelle. Surtout que s'il était aussi parano qu'on le racontait il devait savoir qu'un Hulk devait venir ce soir au Ciel. Sans regret dans ses paroles il continua :

"Si tu ne me crois pas, tues cet homme nous verrons tous les deux le résultat quand je serais dans ta tête...ou dans celle de ton camarade."

Le verdâtre espérait prendre l'avantage mental sur les deux hommes, il ignorait s'il réussirait à prendre le contrôle de leur esprit s'ils tuaient son hôte mais ça valait le coup d'essayer et au pire il prendrait le contrôle du combattant qui se rapprochait.

Hugo Zemo

Hugo Zemo

"Tu crois peut-être que nous ne savons pas comment nous protéger de tout ça, microbe ?"

Hugo n'aimait pas cet homme. Il n'aimait pas ce lieu, et il n'aimait pas être en compagnie de Matthaüs. Il voulait rentrer au plus vite au QG de l'ARMOR pour reprendre ses observations des mondes parallèles et découvrir ce que ses parents y étaient devenus. Depuis leur disparition, il avait une attirance morbide pour ces doubles inférieurs, mais bien vivants, eux.
Cependant, il était maintenant occupé avec ce "Hulk" qu'il ne connaissait pas et qui ne l'intéressait pas vraiment. Toujours armé de son épée, il la pointa à nouveau au niveau de la poitrine de l'homme.

"Que veux-tu, parasite ? Nous menacer, encore ? Tu parles au fils du Président et au directeur de l'ARMOR, saleté. Tu n'es même pas digne de laver la merde sous nos bottes. J'ai sur moi au moins trois dispositifs pour bloquer tes capacités, et trois autres pour enfermer ton esprit et te torturer par la suite. Si tu veux seulement nous menacer, ton destin sera vite scellé...et tes souffrances éternelles.
Si tu n'as rien d'autre à offrir, fais-toi un cadeau et suicides-toi dignement et proprement. Tu ne quitteras de toute façon jamais cet endroit vivant...et entier."


Zemo lança ensuite un coup d'oeil vers Matthaüs, attendant une réaction du maître des lieux. Après tout, c'était lui qui était visé, c'était lui qui était apostrophé. Hugo prenait sa défense et la parole uniquement parce qu'il était paradoxalement plus pacifique et doux que son camarade.

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