hj : ceci est un exemple de l'utilisation de la Boutique ou de l'obtention d'objets autres dans le RP. Le joueur doit faire son possible pour demander auparavant pour obtenir un objet d'utilité évidente qu'il n'a pas en sa possession de manière logique. Ici, MaX paie les frais de son vol de véhicule. Un objet ne s'obtient pas impunément. Et puis, ces quêtes d'acquisition peuvent être fun... Enjoy!
Un pont aux dimensions titanesques, surplombant un ravin qui s'étend en longueur sur plus d'un millier de miles. Sur ce pont, tel le fier Heimdall, le vigilant au casque à cornes, un gamin toise le monde autour de lui. Pour quelques cents (comprenez, des bricoles à revendre, tout le monde n'a pas ce que les gens du siècle dernier appelaient communément l'argent) il laisse passer les voyageurs d'Est en Ouest et vice-versa. Le mioche semble n'avoir ni parents ni amis, ni domicile pour autant qu'on puisse le savoir. Tous ceux qui le connaissent ne l'ont vu que debout, se tenant sur ce pont comme s'il lui appartenait. Parfois on aura pu voir l'une ou l'autre fourmi se faufilant de sous ses vêtements, non sans un frisson d'angoisse. En effet, le petit Dwight est l'orgueilleux détenteur d'un casque dit de l'Homme-Fourmi. Et ceux qui avaient eu la bonne intuition de regarder dans l'abîme avant de s'en prendre au garçon du péage, avaient pu voir un amoncellement de squelettes humains, et parfois métahumains. Comme tous les nuisibles, Dwight contribuait au bien de la communauté. Il rassemblait sous sa coupe on ne savait combien de fourmis rouges de tout Amerika, mais ce qui était sûr, c'est que personne n'avait survécu pour se plaindre d'en avoir vu une le piquer. Il était commun donc, de penser qu'il évitait à tout Amerika cette plaie que sont les insectes tueurs, en échange d'une taxe de péage pour tous ceux qui passaient par là.
Certains cerveaux à Stark-Fujikawa se doutaient que cela ne durerait pas toujours. Qu'il pouvait se lasser de sa station debout et de ses ambitions simples. C'est pourquoi ils choisirent ce point stratégique pour donner lieu à la célèbre Foire aux Monstres annuelle. Celle-ci se déroulait dans la plus grande tradition du Monster Truck américain. Et nul n'osait demander pourquoi à l'occasion de cet événement, on voyait bien plus de véhicules pratiques et fonctionnels que dans toute une année, alors que 82% d'entre eux finissaient en bouillie au cours de la grande foire.
Un grand type à moustaches faisait office de speaker, dans une grande guitoune située entre deux gradins éphémères, plantée sur une sorte de mirador en kit. Il braillait des publicités et présentait les exposants et concurrents qui venaient se présenter, de sorte que tout et n'importe quel badaud devait être au courant et sentir un peu d'adrénaline dans ses veines. La foule déjà installée sur les gradins était en total fou rire devant une antique Coccinelle qui faisait un numéro comique apprécié chaque année.
Des dizaines de pauvres hères faisaient la queue pour être payée trois ou quatre chandelles à conduire sur le terrain les véhicules qui allaient bientôt être écrasés par tel ou tel autre monstre mécanique. Vêtus de haillons, ils avaient rêvé pendant l'année entière de conduire ces voitures de la mégapole dont le propriétaire d'origine avait dû subir les affres de la Milice de l'Œil Public ou finir dans un camp pour Mutants et marginaux. Derrière le pavillon du recrutement, un type déguisé en homard se fait emmener par des hommes de la sécurité à l'arrière d'une camionnette de chasseur. Difficile de distinguer leurs armes, mais ils ont une confiance en eux digne de macho-men surarmés.
Un véhicule tout-terrain parmi d'autres venait de faire son entrée. Son conducteur n'était plus aux commandes, puisque ses sponsors avaient activé le pilote automatique pour ne pas que son ivrogne de pilote plante la plus grande occasion de l'année.
Un pont aux dimensions titanesques, surplombant un ravin qui s'étend en longueur sur plus d'un millier de miles. Sur ce pont, tel le fier Heimdall, le vigilant au casque à cornes, un gamin toise le monde autour de lui. Pour quelques cents (comprenez, des bricoles à revendre, tout le monde n'a pas ce que les gens du siècle dernier appelaient communément l'argent) il laisse passer les voyageurs d'Est en Ouest et vice-versa. Le mioche semble n'avoir ni parents ni amis, ni domicile pour autant qu'on puisse le savoir. Tous ceux qui le connaissent ne l'ont vu que debout, se tenant sur ce pont comme s'il lui appartenait. Parfois on aura pu voir l'une ou l'autre fourmi se faufilant de sous ses vêtements, non sans un frisson d'angoisse. En effet, le petit Dwight est l'orgueilleux détenteur d'un casque dit de l'Homme-Fourmi. Et ceux qui avaient eu la bonne intuition de regarder dans l'abîme avant de s'en prendre au garçon du péage, avaient pu voir un amoncellement de squelettes humains, et parfois métahumains. Comme tous les nuisibles, Dwight contribuait au bien de la communauté. Il rassemblait sous sa coupe on ne savait combien de fourmis rouges de tout Amerika, mais ce qui était sûr, c'est que personne n'avait survécu pour se plaindre d'en avoir vu une le piquer. Il était commun donc, de penser qu'il évitait à tout Amerika cette plaie que sont les insectes tueurs, en échange d'une taxe de péage pour tous ceux qui passaient par là.
Certains cerveaux à Stark-Fujikawa se doutaient que cela ne durerait pas toujours. Qu'il pouvait se lasser de sa station debout et de ses ambitions simples. C'est pourquoi ils choisirent ce point stratégique pour donner lieu à la célèbre Foire aux Monstres annuelle. Celle-ci se déroulait dans la plus grande tradition du Monster Truck américain. Et nul n'osait demander pourquoi à l'occasion de cet événement, on voyait bien plus de véhicules pratiques et fonctionnels que dans toute une année, alors que 82% d'entre eux finissaient en bouillie au cours de la grande foire.
Un grand type à moustaches faisait office de speaker, dans une grande guitoune située entre deux gradins éphémères, plantée sur une sorte de mirador en kit. Il braillait des publicités et présentait les exposants et concurrents qui venaient se présenter, de sorte que tout et n'importe quel badaud devait être au courant et sentir un peu d'adrénaline dans ses veines. La foule déjà installée sur les gradins était en total fou rire devant une antique Coccinelle qui faisait un numéro comique apprécié chaque année.
Des dizaines de pauvres hères faisaient la queue pour être payée trois ou quatre chandelles à conduire sur le terrain les véhicules qui allaient bientôt être écrasés par tel ou tel autre monstre mécanique. Vêtus de haillons, ils avaient rêvé pendant l'année entière de conduire ces voitures de la mégapole dont le propriétaire d'origine avait dû subir les affres de la Milice de l'Œil Public ou finir dans un camp pour Mutants et marginaux. Derrière le pavillon du recrutement, un type déguisé en homard se fait emmener par des hommes de la sécurité à l'arrière d'une camionnette de chasseur. Difficile de distinguer leurs armes, mais ils ont une confiance en eux digne de macho-men surarmés.
Un véhicule tout-terrain parmi d'autres venait de faire son entrée. Son conducteur n'était plus aux commandes, puisque ses sponsors avaient activé le pilote automatique pour ne pas que son ivrogne de pilote plante la plus grande occasion de l'année.